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  Agnieszka Kurant 

expositions temporaires
L'Exposition qui n’existe pas 3,
une proposition d’Agnieszka Kurant
L'Exposition qui n’existe pas 2,
une proposition d’Agnieszka Kurant   

Vue partielle de l'exposition
 


L'Exposition qui n’existe pas 2,
une proposition d’Agnieszka Kurant

in cycle Mille et trois plateaux, quatrième épisode
Connexions  /  du 25 octobre 2005 au 15 janvier 2006

« L’exposition qui n’existe pas » est une discussion itinérante et possède sa propre économie.
Cette structure modulaire, en devenir permanent, n’est pas définie par son thème ou son sujet mais bien par son statut : son économie ‘entre-deux’. C’est une exposition qui existe non pas separement en tant que telle, dans une galerie ou un musée mais par son intrusion au sein d’expositions existantes.

Elle est un message subliminal voyageant à l’intérieur d’autres discours.
Elle s’infiltre et explore les interstices et les écarts produits par les différents discours des expositions qu’elle habite. Pour chaque apparition, elle est un signe vide qui se remplit à nouveau, et change constamment son identité, selon les expositions et leurs contextes, comme un fantome, un touriste, un passager clandestin, un espion, un parasite ou une image subliminale.
C’est une tentative pour dépasser et dissoudre la nature fixe et temporelle des expositions, afin d’en créer un nouveau modèle, structure ouverte, en négociation constante autour de sa forme et de son contenu, comme un film en perpétuel post-production.
« L’exposition qui n’existe pas » instaure un dialogue, une mise en perspective des différents langages, se situe à la croisée des rencontres, dans l’espace et dans le temps.
Les oeuvres qu’elle produit, elles aussi modulaires et en évolution, apparaissent et disparaissent. Les rencontres diverses, imprévisibles et aléatoires de toutes les oeuvres en présence, celles de « L’exposition qui n’existe pas » et celles des expositions infiltrées, rendent cette structure toujours potentielle. Ce que ce projet développe est la possibilité pour une exposition d’etre mobile, fluctuante, d’etre une forme d’art sans fin, en constante négociation et échange de sens.
« L’exposition qui n’existe pas » apparait et disparait, parfois en meme temps, dans différents endroits, en utilisant la discontinuité des espaces et les écarts dans le temps des expositions qu’elle infiltre, changeant ou perturbant la perception des oeuvres en présence, en perpétuelle mutation de sa forme et de sa lecture.

La première apparition de « L’exposition qui n’existe pas » a lieu au Mamco à Geneve. Elle se développera dans le temps, au cours des prochains mois. Elle a commencé par une piece de Gianni Motti ‘Magic Drawing’ - un texte ecrit en l’incre magique qui a disparu quelques minutes après son apparition. En ce moment l’apparition de cette exposition engage la ligne bleue de l’artiste polonais Edward Krasinski. Cette oeuvre sans début ni fin, initiée en 1968 présente sous forme constante et invariable une ligne d’un scotch bleu collé à la hauteur de 130 cm, qui coupe tous les objets qu’elle rencontre et peut potentiellement apparaître n’importe où. Cette forme précisément définie change sa signification et ses lectures possibles avec les changements des points de vue sur l’art et sur le monde : d’une quête de dématerialisation à un geste formaliste d’abstraction géométrique, d’un monochrome linéaire à une intervention conceptuelle ou une pièce politique, tout dépend où et quand elle se manifeste. Elle va continuer au Mamco en s’incrustant dans l’exposition courante, en coupant tout objet rencontré.
Simultanément à sa présence au Mamco, l’exposition prendra place à la Moderna Galeria à Lubliana, et au Zamek Ujazdowski à Varsovie par la suite, voyagera dans d’autres lieux, pour ne pas s’arréter.