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  Gabriele Di Matteo 

expositions temporaires
China made in Italy  Di_Matteo_China
Le Peintre salue la mer, 2005  
The Blind Man, 1998  
Isola (Art) Project Milano  Di_Matteo_Isola

présentation des collections
L'Escalier   

  Eva Marisaldi

expositions temporaires
Isola (Art) Project Milano  Marisaldi_Isola
Storyboard, 1996–2003  

  Bert Theis

expositions temporaires
Isola (Art) Project Milano  Theis_Isola
Agglomérations  

présentation des collections / archives
Modèles modèles   


Vues partielles de l'exposition
Isola (Art) Project Milano, 2003

Gabriele Di Matteo, Voyage sur la terre, 2003
peinture sur bois
coll. de l'artiste

Vues partielles de l'exposition






Isola (Art) Project Milano

A12, Stefano Arienti, Stefano Boccalini, DE-ABC (Luca Pancrazzi, Steve Piccolo, Gak Sato), Gabriele Di Matteo, Eva Marisaldi, Liliana Moro, OUT (Alessandro Di Giampietro, Lorenzo Rocha-Cito, Bert Theis), Adrian Paci, Andrea Sala, Mariette Schiltz (en collaboration avec Giuseppe Baresi et Enzo Genesini), Bert Theis, Grazia Toderi, Undo.net, Cesare Viel, Luca Vitone

in cycle Rien ne presse / Slow and Steady / Festina lente, quatrième épisode
Fragments d'un discours italien  /  du 28 mai 2003 au 21 septembre 2003


L’« Isola » (l’Île) est un quartier populaire historique de Milan, au passé industriel, situé entre la gare Centrale et la gare Garibaldi. Au début des années quatre-vingt, un groupe d’artistes a occupé les espaces de l’usine désaffectée Brown Boveri, installée dans ce quartier, pour en faire un lieu d’expérimentation où ils organisèrent une exposition à laquelle participèrent un grand nombre d’artistes qui ont émergé sur la scène milanaise.

Proche du site de l’usine Brown Boveri se trouve une autre usine, également désaffectée depuis des années, l’usine Siemens qui produisait des compteurs électriques : ce bâtiment est le seul témoin du passé industriel du quartier. Appelé la « Stecca des artisans », il est situé entre la rue Confalonieri et la rue De Castilla et est, actuellement, occupé par une quinzaine d’ateliers d’artisans, un atelier d’artiste, quatre associations sociales et le bureau d’un parti politique. Beaucoup d’espaces restent vides. Les 1'500 mètres carrés, soit la totalité du deuxième étage, sont inoccupés.

Association récemment fondée par des artistes, des critiques d’art et des commissaires d’exposition, « Isola dell’Arte » propose de restructurer cette usine et de transformer le dernier étage en un Centre pour l’art contemporain, en préservant et en développant la richesse actuelle des fonctions sociales, économiques et culturelles présentes dans le bâtiment.
La situation centrale dans la ville, la proximité des autres centres de création existants ou en projet – des galeries d’art, des espaces non-commerciaux, la « Fabbrica del Vapore », la « Città della Moda », etc. – les incite à croire que la réalisation de leur projet contribuera à redonner à Milan une dimension culturelle en mesure de dialoguer à un niveau international. Car, malgré le dynamisme des galeries et des institutions privées, la présence de revues spécialisées, de nombreux artistes, de critiques, d’importants collectionneurs – au regard du niveau des expositions publiques et du faible réseau des espaces pour l’art contemporain – Milan, aujourd’hui, n’a qu’une dimension provinciale.

Dans plusieurs villes européennes et américaines, des bâtiments ayant une typologie analogue à celle de la « Stecca » ont trouvé une nouvelle vie en devenant musées pour l’art contemporain ; les espaces industriels sont particulièrement intéressants pour présenter les recherches actuelles comme le démontre le Mamco à Genève, ancienne usine similaire à la « Stecca », mais également d’autres bâtiments utilisés de la même manière à Rome (l’ancienne brasserie Peroni aujourd’hui espace de la « Galleria Civica »).

Malheureusement, une partie du projet urbanistique de la Commune de Milan, qui implique la zone « Garibaldi-Repubblica », prévoit la destruction de la « Stecca » et des jardins qui sont proches et la construction, à sa place, d’une tour de dix-huit étages, de deux bâtiments de neuf et sept étages, alors que de nombreux habitants et associations qui ont leur siège dans le quartier s’y opposent.
Seuls espaces verts du quartier, les jardins sont très fréquentés par les habitants. C’est à cet endroit qu’ont lieu des fêtes et des activités sociales, l’unique marché biologique de Milan et, potentionnellement, d’autres initiatives à caractère culturel ou créant une certaine atmosphère.
Un groupe d’artistes a commencé à utiliser les jardins et la « Stecca » comme lieux d’expérimentation. Mais le projet « Garibaldi-Repubblica » prévoit sur ce terrain — outre les tours, les autres bâtiments et un centre commercial — une route à quatre voies et une route à deux voies qui dirigeront tout le trafic d’entrée à Milan de l’avenue Zara. Cette modification de la viabilité coupera le quartier en deux parties, et condamnera son caractère d’« île » qui a conféré aux espaces publics du quartier une meilleure qualité de vie que dans beaucoup d’autres quartiers de Milan.

Malheureusement, une partie du projet urbanistique de la Commune de Milan, qui implique la zone « Garibaldi-Repubblica », prévoit la destruction de la « Stecca » et des jardins qui sont proches et la construction, à sa place, d’une tour de dix-huit étages, de deux bâtiments de neuf et sept étages, alors que de nombreux habitants et associations qui ont leur siège dans le quartier s’y opposent.
Seuls espaces verts du quartier, les jardins sont très fréquentés par les habitants. C’est à cet endroit qu’ont lieu des fêtes et des activités sociales, l’unique marché biologique de Milan et, potentionnellement, d’autres initiatives à caractère culturel ou créant une certaine atmosphère.
Un groupe d’artistes a commencé à utiliser les jardins et la « Stecca » comme lieux d’expérimentation. Mais le projet « Garibaldi-Repubblica » prévoit sur ce terrain — outre les tours, les autres bâtiments et un centre commercial — une route à quatre voies et une route à deux voies qui dirigeront tout le trafic d’entrée à Milan de l’avenue Zara. Cette modification de la viabilité coupera le quartier en deux parties, et condamnera son caractère d’« île » qui a conféré aux espaces publics du quartier une meilleure qualité de vie que dans beaucoup d’autres quartiers de Milan.

Les actions d’« Isola dell’Arte » visent à faire pression sur la municipalité de Milan dans le but que la Commune repense et modifie le projet « Garibaldi-Repubblica » en évitant de détruire un lieu historique important du développement productif et urbanistique de la ville et en contribuant à la création du Centre d’art contemporain.